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ASSOMPTIONISTES OUAGADOUGOU

1 octobre 2011

TEMOIGNAGE DU FRERE JEAN CLAUDE DIWEDIGA

SDC13079

Témoignage du Frère Jean-Claude DIWEDIGA

Membre de la communauté de Ouagadougou

1) Mes origines

Jeune profès de nationalité togolaise, aîné d’une famille de 10 enfants, né d’un père instituteur et d’une mère ménagère,  j’ai quatre frères et cinq sœurs. Après l’obtention du Certificat d’Etude du Premier Degré, mon père m’a proposé de continuer mes études au petit séminaire. Ce que j’ai accepté volontiers. Mais après l’obtention du baccalauréat, j’ai continué mes études à l’université de Lomé où j’ai obtenu une licence en Anglais. J’ai enseigné cette langue pendant quelques années dans une  localité à 80 Km de la ville de Sokodé. C’est là, alors que je nourrissais depuis longtemps le désir de la vie religieuse, quand j’ai entendu parler des Augustins de l’Assomption.

 

2) Ma rencontre avec l’Assomption

Sur les conseils du curé de la paroisse dans laquelle j’étais, je n’ai pas hésité à aller les frères assomptionnistes qui venaient à peine d’arriver à Sokodé.  AU fond de moi-même je priais Dieu que le charisme et la spiritualité des assomptionnistes correspondent à ce que je cherchais. J’étais comme une biche assoiffée en quête d’une source d’eau, mais je ne connaissais pas grande chose de la vie religieuse, encore moins des assomptionnistes

Quand je suis arrivé à Sokodé, c’est le Père Jean-Paul Sagadou qui m’a reçu. J’ai été heureux de mon entretien avec lui. Il m’a écouté, m’a donné des conseils. Les dépliants avec lesquels j’étais reparti m’ont aidé à découvrir progressivement les assomptionnistes. C’était en 2008. Je participai plus tard à une session de vocation à la quelle m’avait invité le Père JP Sagadou. C’était en 2008.

Cette session de vocation a été pour moi l’occasion de mieux découvrir les assomptionnistes et de nourrir en moi le désir de leur ressembler. J’étais comme ébloui par l’esprit que le Père d’Alzon a communiqué à ses fils. Je me sentais comme saisi par le Christ à tel point que je n’ai pas résisté à la proposition de faire une expérience de vie. C’est ainsi que commença véritablement pour moi la route avec les Augustins de l’Assomption avec le pré-postulat, le postulat. Je me suis réjoui d’avoir été accepté pour faire l’expérience du noviciat assomptionniste. Je pense avoir vécu ce temps comme une transformation intérieure de mon être à travers une plus connaissance du Père d’Alzon et de saint Augustin. C’est le 28 août 2011 que j’ai prononcé mes premiers dans la famille des Augustins de l’Assomption. Je suis heureux !

 

3) Les motivations de mon choix

Dès les premiers moments de ma rencontre avec les Assomptionnistes ; j’ai  été frappé par leur esprit de fraternité, d’ouverture,
de sincérité, d’audace et de simplicité.  La vie des Augustins de l’Assomption, reflète irrévocablement pour moi celle des premières communautés chrétiennes. Au-delà de leurs différences, les frères  assomptionnistes, font l’effort d’une vie  fraternelle. Ils sont de différents pays, de différentes cultures, de différentes langues et ils se rencontrent pour marcher ensemble main dans la main à la suite du Christ dans les pas du Père D’Alzon. Partager avec les autres,  apprendre d’eux,  constitue est une richesse inestimable.
                                                                                
Ensuite, l’importante place que les héritiers du Père D’Alzon accordent à la prière dans leur vie est un autre stimulant. A l’Assomption, la vie de prière, tant individuelle que communautaire, est caractérisée par le triple amour de Jésus, de Marie et de l’Eglise. Cela  me stimule à m’aide à aller de l’avant. Depuis ma rencontre du Christ, je n’ai  cessé de faire de la prière mon cheval de bataille et mon arme de combat. Comme un seul homme, les frères assomptionnistes accordent leur violon pour crier l’espoir
des hommes de leur temps vers Dieu. J’ai été aussi émerveillé et attiré  par l’aspect missionnaire de la vie religieuse assomptionniste. Leur amour de Dieu, de L’Homme et de tout Homme, qui  les  poussent toujours à aller là où «  Dieu est menacé dans l’Homme et L’Homme menacé comme image de Dieu ».                  

Enfin, j’admire la manière assomptionniste d se porter vers le monde à travers la presse,  l’animation des pèlerinages et  l’enseignement sous toutes ses formes.

Voilà, tout cela a été déterminant dans mon engagement  le 28 Août 2011, à Sokodé au Togo,  aux côtés de cinq autres frères Togolais.  Aujourd’hui,  je me réjouis de ce que le Seigneur me donne de vivre dans une nouvelle communauté avec des frères de plusieurs pays à Ouagadougou au Burkina Faso, le pays des hommes intègres. J’attends que ces années à venir, qui seront pour moi faites d’études de philosophie et de théologie,  me donnent la grâce de grandir beaucoup la foi, de devenir beaucoup plus homme de communion et solidaire avec les pauvres, cultivant davantage la spiritualité du Père d’Alzon et de Saint Augustin dans la foi, l’espérance et la charité.  

J’attends aussi  de vous vos prières pour moi et pour ma nouvelle communauté en fondation. Ensemble travaillons à l’avènement du Règne de Dieu.


Frère Jean-Claude DIWEDIGA

Communauté de Ouagadougou ( Burkina Faso)

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1 octobre 2011

LES ASSOMPTIONNISTE AU PAYS « DES HOMMES INTEGRES


 

LES ASSOMPTIONNISTE AU PAYS « DES HOMMES INTEGRES » (BURKINA FASO)

LIGNES DE DEPART D’UNE FONDATION

 

Les Assomptionnistes à Ouagadougou  chez les religieuses de l’Assomption

 

Il y a quelques années,  les religieuses de l’Assomption nous ont  aidé  dans notre  installation au Togo en nous cédant une de leur maison à Sokodé que nous avons réfectionnée et qu’une des deux communautés  habite encore aujourd’hui. A Ouagadougou, au Burkina Faso, ce sont encore elles, qui, déménageant pour un autre quartier dans la ville de Ouagadougou, nous loue leur maison. C’est le 3 septembre 2011 qu’elles ont quitté la maison pour se rapprocher de leur établissement à l’Est de Ouagadougou.  Les Assomptionnistes pouvaient donc arriver….

L’arrivée des Augustins de l’Assomption

C’est le 6 septembre 2011 que le premier frère, le Père Jean-Paul Sagadou, arrive dans la maison qui va habitée la nouvelle communauté assomptionniste. La maison est située dans un quartier non loin de la paroisse cathédrale appelée quartier St Léon.  C’est un des plus vieux quartiers de la ville de Ouaga. En arrivant, Jean-Paul trouve une maison complètement vidée de ses
meubles. Il était entendu que les religieuses de l’Assomption partaient avec tout leur matériel, y compris le tabernacle. Pendant une semaine donc, Jean-Paul dort à même le sol avec une natte dans la chambre du rez-de-chaussée. Notons que c’est une maison à étage qui comporte 13 chambres avec deux petites salles, un magasin, un garage, une chapelle et un réfectoire….. cette maison vide, il fallait la remplir de tout ce qui pouvait permettre à une communauté de s’y installer et d’y vivre : lits, matelas, table à manger, frigo etc….C’est ce que Jean-Paul a essayé de faire.  Le 12 septembre 2011, arrive le deuxième frère : le Père Nicolas
Angello de nationalité Malgache. Accueilli par Jean-Paul, ils forment à deux pendant une semaine la communauté de Ouaga avant l’arrivée le 20 septembre des 6 jeunes profès Togolais ( Roland, Lucas, Georges, Fabrice, Jean-Claude, Vivien) et du Père Paulin  Kakule de la RDC le 21 septembre 2011. La communauté de Ouaga qui sera composée de 10 membres, n’attend plus que le Frère Antoine Miss, le « Nassara » du groupe (C’est ainsi qu’on appelle les Blancs en Mooré, une des langues du Burkina Faso) qui s’annonce pour le 7 octobre.

Sur les chemins de la fondation : La fatigue, la maladie….

Enfantement douloureux…..mais l’enfant sera assomptionniste. Les chemins de la fondation passent aussi par la fatigue et la maladie. Voici le récit de Jean-Paul : « J’ai fait une forte fièvre la nuit du mercredi 20 septembre. Je me suis fait hospitaliser à la clinique Notre Dame de la paix très tôt le matin du 21. Quand je suis arrivé à la clinique, j'avais 39. Je suis resté deux nuits dans cette clinique sous perfusion. Les symptômes avant mon arrivée à la clinique : violent mal de tête, affaiblissement du corps, toux. J'ai été bombardé de quinine. Je suis rentré hier midi à la communauté et ce samedi 24 septembre j'ai accompagné les frères
à la messe d'ouverture et à la conférence inaugurale à l'Institut Lavigerie.  - Comment j'en suis arrivé là : Depuis le mois de septembre j'ai eu un rythme accéléré au cœur de multiples activités. Ces derniers mois il y a eu une succession d'événements : des voyages au Burkina, le chapitre en juillet à Lyon, mon séjour avec les jeunes au Mali, la préparation immédiate de l'installation de la communauté etc.....Dans la journée du 20 septembre (jour de l'arrivée des frères du Togo) les frères sont arrivés en rang dispersés du Togo et à des heures un peu compliquées : 1h du matin, 14h00 etc.... J'ai eu très peu de sommeil la nuit, et pas de sieste. Tout cela, pour dire que je m’attendais à ce que mon corps me dise "arrête" ! Bien sûr, j'ai eu plusieurs "appels" au repos ces derniers temps, mais je n'ai pas pu m'organiser pour le prendre avec la perspective de l'installation de la communauté. Les religieuses de l'Assomption ont quitté la maison le 3 septembre, je suis arrivé à Ouaga le 5 et j'ai commencé l'équipement de la maison. Je voulais me reposer avant l'arrivée des frères, mais Nicolas Angello est arrivé très tôt le 12 septembre parce que son visa expiré en France et qu'il ne pouvait plus rester là. Une chose est claire à présent : Tout va bien. Je suis vivant. Ces une maladie qui ne conduisait pas à la mort. Cela dit, je dois veiller sur moi. Une chose : tous les autres frères de la communauté sont étrangers et il faut un minimum de temps pour qu'ils se retrouvent dans la ville. J'attends que tout le monde trouve des repères, et que  le chapitre local ait lieu....alors, je partirai loin pour me poser vraiment »

Et les dangers sur les routes de la mission…

Parti du Congo Le Père Paulin nous raconte ses peines et ses joies : « De la RDC à Ouagadougou au Burkina Faso,
j’avais à prendre mon vol à Entebbe en Uganda. Pour parvenir à ce lieu, j’ai pris la voie routière. Ce n’est pas très lourd, bien que stressant. C’est étonnant et malheureux qu’avant même la traversée de la frontière Congolo-Ugandaise, à quelques 40 km de Butembo, pour ceux qui connaissent cette route, entre la rivière Tabi et le village Malengayi, j’ai eu le malheur
de tomber entre les mains des coupeurs de routes. Cinq hommes en tenue civile mais armés nous ont dévalisés. Ils ont pris tout l’argent que j’avais pour mon voyage, mon ordinateur neuf bien programmé et ayant tous mes cours et textes,
mon flash disc, mes tondeuses et mon porte-monnaie qui avait mon permis de conduire, ma carte d’électeur et mon celebret. Heureusement qu’ils nous ont laissé en vie et grâce à la compassion de la Province Assomptionniste d’Afrique, j’ai reçu une autre somme d’argent pouvant me permettre de poursuivre mon voyage jusqu’à terre de mission. Je suis à Ouagadougou et la vie communautaire me fait oublier la surprise malheureuse du tronçon Butembo-Béni. La vie me fera trouver le nécessaire pour la réussite de ma mission ici. J’en suis convaincu. Dieu est grand
 ! »

Les premiers pas de la communauté

-          La rentrée académique :

Disons-le : une des missions de la communauté de Ouaga sera la formation des jeunes profès. En poursuivant leur formation à la vie religieuse assomptionniste, ils  s’engageront en même temps dans les études de philosophie. L’Assomption a choisi de leur proposer cette formation philosophie la Maison lavigerie, un institut de philosophie fondé par les Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) il y a quelques années à Ouagadougou. La rentrée au eu lieu le 24 sepetmbre 2011.Voici comment le Frère Fabrice, un des  étudiants assomptionnistes raconte les choses : «  A l a maison Lavigerie, tenue par les Pères Blancs, la messe d’ouverture et la conférence inaugurale ont eu lieu ce samedi 24 septembre.  Cet institut de philosophie offre un cadre intéressant pour les études. L’institut Monseigneur Lavigerie forme plusieurs étudiants de plusieurs congrégations : les Don Orion, les Rédemptoristes, les missionnaires d’Afrique, les Religieux de saint Vincent de Paul, les Fils de la Divine Providence, les Frères Missionnaires des Campagnes…..et cette année il voit l’arrivée des Assomptionnistes. Les cours viennent de débuter par un séminaire sur la méthodologie de recherche »

 

-          L’insertion dans l’Eglise locale

 

Une communauté de formation, mais aussi une communauté qui porte en elle le désir de s’engager dans l’apostolat au service de l’Eglise diocésaine. Le Père Paulin Kakule nous raconte un peu les permiers pas de la communauté dans cette perspective : « Un des objectifs de notre implantation au Burkina Faso, spécialement à Ouagadougou, est l’insertion dans la vie de l’Eglise particulière de cette ville. Pour ce faire, certaines rencontres sont on ne peut plus nécessaires. Heureusement, une était en vue et nous y avons participé avec en train !

En effet, la première semaine des cours pour les confrères étudiants a coïncidé avec l’organisation diocésaine des assises dites « Presbyterium Diocésain pour l’Année Pastorale 2011-2012 » Le Père Jean Paul qui en a été saisi la veille a jugé bon que nous allions y participer. Deux jours (27-28 septembre 2011) ont été consacrés ces assises de grande envergure pour la vie pastorale d’un diocèse.

Par rapport aux objectifs de notre implantation, la participation à ces assises était une nécessité, une occasion à ne pas rater. Jean Paul, Nicolas-Angello et moi-même n’avons pas ménagé notre temps pour y prendre part entière. Nous y appris que cette année pastorale 2011-2012 aura pour thème principal : « Avec le Christ, Parole de Dieu, bâtissons les Communautés Chrétiennes de Base (CCB) dynamiques, saintes et missionnaires.»

Avec la bénédiction de son Père spirituel l’archevêque Philippe OUEDRAOGO, le presbyterium de Ouagadougou, dont nous faisons désormais membres, s’est fait une vision baptisée : « Vision pastorale 2012 » Il veut que la Parole de Dieu soit connue, aimée, vécue et annoncée par tous les fidèles

Pour la matérialisation de cette vision, le presbyterium de Ouagadougou s’est assigné comme tâches : la formation permanente, l’apostolat biblique et, associée à cette stratégie, l’organisation dans les paroisses et les CCB des club-bibles pour les séances de lecture de la Bible une fois la semaine. Les préalables pour la réussite de ces tâches la disponibilité des agents pastoraux pour la formation et l’accompagnement des fidèles et l’accès de tous à la Bible en Français ou en langue locale (le Moré).

Et si les Assomptionnistes pouvaient, par Bayard Presse, rendre disponible la Bible à cette Eglise particulière, à un prix abordable… ! Ne serait-ce pas là un des moyens pour contribuer, un tant soit peu, à la formation de l’intelligence de la foi par les médias ? De toutes les façons, localement, nous ne manquerons pas à nous investir dans l’une ou l’autre commission pour la matérialisation de la vision pastorale 2012 susmentionnée ».

Découvrir la vie de l’Eglise et la vie de la société….

Dans les jours qui viennet nous allons inviter un certain nombre de personnes qui nous aideront  dans le processus de notre insertion au Burkina Faso notamment à Ouagadougou. Quelques contacts déjà pris et à prendre avec le :

-          Le Curé de la paroisse cathédrale : Il s’appelle Patrice Kaboré. Nous sommes sur son territoire. Il viendra nous parler de la vie et de l’organisation de la paroisse cathédrale

-          L’Abbé Dominique Yanoogo : C’est le prêtre chargé de la communication dans le diocèse. Il nous aidera à découvrir l’univers des médias au Burkina Faso.

-         L’Abbé Valéry Sakougri : Aumônier diocésain de la jeunesse, il nous dira comment les choses s’organisent au niveau de la pastorale des jeunes.

-          Monsieur Jacques Nanema : Professeur de philosophie, Maître de conférences à l’Université de Ouagadougou il nous dira ce qui  semble être à ses yeux «  les défis actuels de la société burkinabé ».

-          Eyoum Ngangue, rédacteur en chef de Planètes jeunes : Avec lui, nous découvrirons Planètes Jeunes à Ouaga et peut-être les projets de Bayard pour l’Afrique.

-         Mon Désir Linderlhin : Religieux de St Viateur, responsable de l’Union diocèse des religieux, il ouvrira nous yeux aux réalités de la vie religieuse dans l’archidiocèse de Ouagadougou.

Vers le chapitre local….

Ce que la nouvelle communauté attend pour marquer officiellement l’acte de fondation, c’est le chapitre local. Il aura probablement lieu le week end du 14, 15 et 16 octobre 2011. Mais d’ici là, nous attendons l’arrivée du Père Antoine Miss accompagné du Père Emmanuel Rospide…..les lignes de départ sont donc à suivre….



Jean-Paul Sagadou

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